Le dépôt de Heillecourt

Le dépôt originel de Nancy étant accolé à la gare, en pleine ville, il fût décidé de le transférer vers l'extérieur de l'agglomération, sur la commune de Heillecourt. Mais au final, celui-ci eut une vie assez courte.

1948: les travaux sont en cours: les ateliers sortent de terre.... les alentours semblent bien vide comparé à aujourd'hui.

1948.

1948: la fosse du pont tournant est en place

1957: ce sont bien des machines à vapeur, de chaque coté des ateliers.

1957: le pont tournant, à l'entrée du dépôt.

1957 : les portiques, avec quelques machines

1957, vue générale

 

1963: les vapeurs sont absentes, seuls des autorails sont visibles

1963 : Les portiques et certains bâtiments ont déjà disparus

1964: autorails et wagons

1964, vue globale.

1968.

1979

1994: l'aventure est terminée : tout a disparu.

Les dépots d'Orange

Orange, dans le Vaucluse, a compté deux dépôts: un à voie normale et un à voie métrique , pour la ligne Orange-Buis les Baronnies

Le petit dépôt à voie métrique en 1922.

En 1923, on note de nombreux faisceaux parallèles contigus à des bâtiments industriels , 
eux mêmes desservis par des voies qui se coupent à angles droits

On remarque aussi les nombreuses plaques tournantes servant une voie perpendiculaire aux faisceaux.

En 1923, ce jour là,  la rotonde du dépôt à voie normale ne présente qu'une seule machine à l'extérieur.... Sur la droite, sans doute les wagons d’approvisionnement du parc à combustible.

De nouveau, le dépôt de la voie métrique, à l’extrémité nord de la gare,en 1923.

Le dépôt principal en 1949 : bien plus de machines à l'extérieur à cette date !

Le dépôt métrique en 1949

1961 : le dépôt à voie métrique a fait place a des immeubles, la voie a été déferrée et commence à disparaitre du paysage.

Aujourd'hui le dépôt principal est à l'abandon.

Habitant non loin, en 1992, je décide de prendre quelques photos (pas terrible), avant que tout cela ne disparaisse :

Il me semble reconnaitre un pont tournant de 24m.

Je suppose que 24 ans plus tard, tout cela s'est bien dégradé....

Ligne de Jarville-la-Malgrange à Mirecourt / La gare de Pont St Vincent

Juste de l'autre coté du pont la Moselle, en vis-à-vis de Neuves-Maisons, nous voici en gare de Pont-Saint-Vincent.

 

Carte IGN 1950.

La route de Bainville sur Madon et la gare de Pont-St-Vincent.

 

 

La base des deux château d'eau sont toujours présentes de nos jours.

  

La gare, sa halle et la route de Bainville sur Madon.

Le BV de Pont St Vincent, coté cour.

Il subsiste toujours la base des deux châteaux d'eau, qui sont de modèle différent.

Le BV de Pont St-Vincent coté voies.

Le pont tournant de la gare de Pont St-Vincent.

1940: un pont tournant est présent.

1940 détail, avec le pont tournant.

1952 : le pont tournant a disparu.

De nos jours.

Sur les anciennes photos aériennes, on remarque un embranchement depuis le faisceau de la gare, vers les gravières de bord de Moselle, sur les communes de Pont St-Vincent, Messein et Méréville. 

Le trafic généré devait être conséquent, car à bien y regarder, il semble y avoir eux deux embranchements à partir de la gare, et c'est un véritable réseau avec faisceaux et stations de chargement, qui fait le tour des gravières transformées en étangs, ou se croisent et entrecroisent voies de différents écartements.

 

La carte IGN 1950, présente une version simplifiée de l'embranchement.

 

1940 : l'embranchement avec le pont sur le Madon et la trace de l'autre embranchement.

1951: faisceaux, stations de chargement, wagonnets etc ..

De nos jours, les gravières ont été en partie comblées, la voie d'évitement reprend une partie des voies de l'embranchement.